Une agriculture à sauver !

L’agriculture française, vaste domaine…. tout le monde connaît notre agriculture, ses champs, ses récoltes, mais l’on oublie trop souvent les crises à répétions et le mal être sui règne dans nos campagnes, riches de terroirs.

J’ai parlé des crises à répétions, qu’est-ce à dire? C’est le problème récurrent dans le monde paysan : la baisse des prix. Mais depuis 2014, la situation s’est détériorée.

Les cours du porc ont chuté à cause de la guerre en Ukraine, car la Russie a mis en place un embargo sanitaire sur les produits de viande française, en retour l’UE a décrété des sanctions européennes à l’encontre de la Russie.

La perte est énorme pour nos producteurs de porcs, de même pour les producteurs bovins.

En 2015, l’UE a décidé de mettre fin aux quotas laitiers, déjà décidé par Bruno le maire en 2009.

Fin de la régulation du prix à échelle européenne.

Les éleveurs laitiers subissent de plein fouet ce qu’on appelle le marché commun ou libre.

Depuis trois ans, le TAFTA, traité transatlantique qui est  un traité de coopération entre les USA et l’UE, se négocie en secret. Mais que va t-il apporter concrètement ?

Des produits alimentaires aux OGM, chlore, antibiotiques et hormones.

Nous aurons donc des produits américains au détriment des nôtres qui sont riches de saveur.

Le gouvernement s’abaisse devant les USA, ne défend pas le monde paysan et nos terroirs.

Tous ces événements ont cristallisé la colère des paysans qui manifestent depuis plus d’un an pour sensibiliser politiques et population : blocages de routes, de magasins, de plateformes d’approvisionnement, tracts distribués, contrôle de l’étiquetage des produits.

Cet été, le laitier numéro un européen Lactalis affiche un prix le plus bas:256€ les 1000L de lait au lieu de 380 pour que les éleveurs puissent vivre de leur métier.

Espérons que ce conflit se termine. La paysannerie française qui a jadis fait la fierté de la France meurt.

En cinquante ans, le pays a perdu plus de trois millions d’agriculteurs. Ils étaient quatre millions en 1963 ; il ne sont plus qu’environ 900.000 aujourd’hui. Ils représentent 3,6% de la population active. Le nombre d’exploitations a suivi la même tendance (quelque 500.000 aujourd’hui, contre près de 2 millions à l’époque).

Cela semble se confirmer, les politiques français et Bruxelles ne veulent plus de l’agriculture française.

La paysannerie française qui a jadis fait la fierté de la France perd de son prestige : ses richesses et sa force s’effondrent, car sacrifiés sur l’autel d’une Europe bureaucratique et d’un gouvernement déserteur.

Si les agriculteurs français disparaissent, la France meurt.

Valentin Lagorio

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