Il est inscrit au parti socialiste, il est de gauche, Président de l’Assemblée nationale, mais pas démocrate, car il propose, de rendre le vote OBLIGATOIRE.
CONTRAINDRE, FORCER, OBLIGER, nous devons constater que l’extrémisme a contaminé une grande partie du monde politique.
Rappelons au Président de l’Assemblée que dans les droits imprescriptibles de l’homme : « Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen », il est inscrit : La liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression.
Monsieur le Président, votre discours nous amène à penser que comme vous ne pouvez plus, à cause de décisions prises par le monde politique, assurer la propriété de nos entreprises par ex. Que vous ne pouvez plus à cause de Schengen, assurer la sûreté des gens et des biens, et que vous déniez toute résistance passive, 1 million de gens dans la rue, cela ne semble pas vous émouvoir. Alors maintenant, vous pensez que la liberté doit être revisitée.
C’est la seule chose qui nous restait encore et nous pensions que nul n’oserait plus jamais y toucher. Que ce bon sang de Français en abuse en ne se rendant pas aux urnes est une évidence, mais aussi faudrait-il au contraire, l’inciter, plutôt que de le contraindre.
Or vous proposez de lui supprimer ce coin de liberté. Mauvaise manière, il suffirait d’affirmer que la liberté implique quelques devoirs, ce qui n’est pas plus transmis, et surtout pas par les politiques. Le devoir, chez nous, devrait être librement consenti : oui mais, il faudrait que mes Parents, que mon Professeur des écoles, que la presse m’apprennent ce qu’était mon pays et ce que tous, nous lui devons. En supprimant l’apprentissage de notre Histoire, celle de notre langue, en imprimant à la place les repentances devenues perpétuelles – Vous avez d’ailleurs oublié le fait que Vercingétorix a du abuser de la patience des Romains, et qu’il aurait fallu nous en excuser, et ce n’est pas en remplaçant le courage par le lèche « bottin » (je viens de l’inventer pour être à la mode) que les Français partageront ce droit, mais aussi ce devoir moral d’aller voter. je vote donc je suis un citoyen, je ne me rends qu’à la grande surface, donc je ne suis plus qu’un consommateur, manipulé, décervelé, dé nationalisé.
Avant, Juste un petit conseil, si vous obligez TOUS les Français à se déplacer pour voter, votre parti risque de disparaître, d’autres aussi d’ailleurs et les tribunes qui vous font face actuellement, seront occupées par des tricoteuses de l’ extrême gauche et de l’extrême droite.
Nous laisserons ce stupide bonhomme pérorer du haut de son perchoir, « il est content coco » pour descendre dans l’ arène et dire: Le vote : il existe, partout dans le monde un problème ; l’abstentionnisme, mais aussi un autre : le droit de vote accordé aux étrangers, le FPF devra se pencher sur la question.
Pour l’abstention, le mondialisme fait que nul ne sait plus qui dirige quoi, qui possède le pouvoir, qui dicte la loi : pour nous . OMC, Bruxelles, Francfort Washington, Berlin et peut-être demain Pékin, Si Paris faisait entendre sa voix ailleurs que dans les salles d’attente, peut-être que nos concitoyens seraient fiers d’aller voter – referendum sur la Constitution en 1958, alors que la voix du Général tonnait dans l’Hémicycle = + de 80% de votants.
Mais si Monsieur, au lieu de contraindre, vous tentiez d’attirer le citoyen vers les urnes? Comment, mais en lui donnant envie de voter, c’est à dire de PARTICIPER.
Je suis contre la politique menée, mais je ne peux m’exprimer sur ce rejet que de deux façons : en votant pour l’extrémisme qui n’apporte aucune solution, mais dont l’histoire nous apprend combien elle est dangereuse et l’abstention, qui n’en amène aucune, mais qui jusqu’à présent, nous laissait LA LIBERTE.
La solution serait bien sûr d’entraîner l’adhésion, de mener une politique, je ne dirai pas forcément meilleure, car il faudrait définir le bon et le mauvais, mais conforme aux voeux des Français.
Seulement, ne rêvons pas, il va falloir quelques années avant que des équipes soient formées à cette discipline : appliquer dans des textes la volonté des Français et descendre dans l’arène pour écouter le peuple, normalement souverain et même lui expliquer le pourquoi du comment d’un projet.
Reste une solution tout à fait « démocratique », cette chose en grand danger : LE VOTE BLANC, je participe, parce que je VEUX participer.
Non significatif diront certains, sauf que la majorité des petits partis voudraient atteindre ses scores : entre 5 à 6% des votants.
Seulement, il ne sert à rien d’autre que de se déplacer pour remplir son devoir de citoyen ; La chose a été entendue, le code électoral a été changé :
son art L65 modifié par la Loi 2014-72 du 21 02 2014 ; les bulletins blancs seront décomptés séparément et annexés au Procès verbal, sauf que cela ne modifie en rien le résultat du vote. Aussi, une minorité règne toujours sur la France, supprimant au peuple sa souveraineté. Exemple ; Septennat : abstentions 69,8% à peine 7% des inscrits ont imposé le quinquennat avec les conséquences que nous connaissons : une sempiternelle période électorale, à laquelle tous participent, mais que peu concrètisent par un bulletin glissé dans l’urne.
Alors que faire? Il suffit d’Incorporer les bulletins blancs dans la catégorie : SUFFRAGES EXPRIMES pour que cela change tout. La majorité des 50% serait nettement plus difficile à obtenir. ET SURTOUT : un referendum : OUI = 50% des voix+1 – si les blancs prennent valeur de suffrages exprimés, ce 50% se transforme en 60%.
Si le vote blanc avait été comptabilisé en suffrages exprimés lors du traité de Maastricht, nous serions toujours libres et indépendants, avec le système actuel, une petite minorité a fait la loi.
Pour le scrutin uninominal à deux tours, le pourcentage par rapports aux inscrits, avec le vote blancs serait plus difficile à obtenir, il entraînerait obligatoirement une élévation du seuil.
Et si un Président de la République doit être élu à la majorité absolue, le vote blanc aurait interdit toute élection depuis un moment.
Deux Problèmes, pour des histoires de boutiquiers, des Mrs Bartelone voudraient porter atteinte à la Démocratie. Alors le vote blanc est à peaufiner, il faut réfléchir, en mesurer toutes les conséquences. De toute façon, se faire élire par 8% des inscrits n’est pas démocratique.
J’allais commettre l’erreur d’écrire Vive la République, mais non, là aussi, elle est en danger – SONT REPUBLICAINS TOUS LES FRANCAIS QUI VEULENT QUE LA FRANCE RESTE Libre, indépendante et redevienne SOUVERAINE, alors que la République est entrain de se faire coloniser par la seule droite.
Alors VIVE LA FRANCE.
Henri Fouquereau
Président du Comité Directeur du Rassemblement du peuple français
Secrétaire Général du Forum Pour la France