La France une fois de plus séparée en deux, mais pour le pire.

Séparée, non pas entre gauche et droite: non. Il y a dix ans Jean Pierre Chevènement, homme de gauche, et Philippe de Villiers, homme de droite, menaient ensemble un même combat; Celui pour une France Libre et Souveraine, une République indivisible, laïque, démocratique et sociale.

Rappelons le déjeuner rassemblant les deux hommes, chez le Général Gallois, Président du Forum Pour la France, Philippe Seguin et Ch. Pasqua sont montés au créneau, pour défendre les mêmes valeurs, tous hommes responsables et fréquentables, aux cotés desquels nous nous sommes engagés comme un seul homme, fiers de ce que nous faisions pour la France.

– En face de nous, une nuée de mouches tentaient de vendre la France aux plus offrants, de s’en débarrasser, de s’en défaire.
Nous avions réussi à réunir des hommes de bonne volonté. Il est vrai que déjà, le vol noir de corbeaux dans la plaine, couvrait nos combats et s’emparait des valeurs que nous défendions, afin d’en faire un objet électoraliste.

L’erreur; à chaque fois, nos Chefs abandonnaient le sujet, de peur d’être assimilés à ceux de ce camp, issus pour certains de clans condamnables et souvent condamnés – Rappelons les Brigneaux et leurs sbires, vichyssois, miliciens, négationnistes, OAS. Rappelons l’un des leurs, négationniste, qui est allé en Indochine donner des leçons d’histoire et de civisme à ceux de chez nous qui étaient prisonniers des Vieths qui les avaient enfermé dans des cages
comme des bêtes.

Les années ont peut-être passées, mais les idéaux, eux, sont restés : l’anti sémitisme revient au galop et pas seulement dans des banlieues. Beaucoup de ces essaims semblent jouer aujourd’hui le camp de la France contre celui des abandons, alors que dans le passé, les mêmes ont joué Vichy qui se disait « renouveau national » contre la France, qui voulait être libre et qu’ils ont martyrisée

Les premiers, en catimini, font le voyage à l’île d’Yeu pour se mettre au garde à vous devant leur maître. Les seconds se déplacent en déployant les drapeaux à Colombey les deux églises, pour y porter encore et sans cesse, le message de la Patrie reconnaissante.

Les premiers aimeraient, pour se débarrasser de tout soupçon, se faire adouber par les seconds. Comment osent-ils et comment quelques argousins peuvent-ils les aider en tentant de se parer d’une croix de Lorraine qui ne peut leur appartenir. Ils tentent simplement de paraître, en bavant sur des tribunes habitées par l’extrémiste de service.

Rassembler, le maître mot : Une tentative de rassembler les uns et les autres par la pensée unique, vraisemblablement téléguidée par l’extérieur, a été lancée, elle échoua lamentablement.

Aucun Gaulois n’acceptera d’être toujours le même que l’autre : le rassemblement ne se forme que lorsque la Patrie est en danger. Ces irréductibles Gaulois ne défilent uniquement que les très grands jours, comme en août 1944, alors que les rats se terraient dans des caves pour sauver leur vie et ce qu’ils avaient volé

Nous pensions que ces nostalgiques de l’ordre botté, casqué, venu d’outre Rhin, avaient abandonné tout espoir de conquête.

Et bien non; ils recommencent. Vichy veut pétiller à nouveau. Ils veulent toujours punir l’autre, le faire passer devant un Tribunal uniquement parce qu’il est d’un autre avis. Ceux d’hier ont fait des petits qui, n’ayant connu l’horreur, agitent aujourd’hui des emblèmes et même portent des tatouages qui évoquent l’ordre qu’ils veulent établir en créant le désordre

Leurs rêves: organiser des tribunaux pour y juger, les juifs, les francs maçons, les gaullistes, ceux de droite, qui ne sont pas comme eux, ceux de gauche, dont pourtant ils tentent de prendre les messages, le quatrième volet étant le mensonge; Ce qui rappelle cette histoire du comte de Chambord qui voulait que tous les cocus soient noyés et la réponse de la duchesse de Chevreuse qui lui a demandé s’il était sur de bien savoir nager.

Le mensonge est partout, pas la peine de s’en émouvoir. Il est seulement dangereux quand des menteurs veulent pendre d’autres menteurs moins menteurs qu’eux.

L’autre bord n’est nostalgique d’aucun ordre, d’aucune mafia, il veut simplement vivre chez lui, en bon Père de famille et son chez lui, c’est la France, nation fabriquée et peaufinée par ses ancêtres. Pas celle de la haine, qui voudraient faire disparaître certains autres, celle qui au nom d’on ne sait quoi, a dénoncé, fait déporter des millions de personnes, celle qui a fait arrêter, torturer, fusiller nombre de résistants: des femmes et des hommes qui voulaient simplement que tous naissent et demeurent libres et égaux en droit, que le principe de notre souveraineté réside essentiellement dans la nation et surtout que ni l’ordre, ni les religions ne viennent leur imposer leurs choix

Ni l’incorruptible avec sa terreur, mais Valmy, ni Vichy et sa haine de l’autre qui n’a rien à offrir. Mais l’appel du 18 juin, mais aussi celui de nos gens de nos territoires : Les députés de la Guadeloupe Candace, et Santineau et Galandou Diouf, député du Sénégal.

Rappelons leur appel: Monsieur le Président (Albert Lebrun) Notre France est blessée, mais ne peut s’abandonner. Hommes de couleur, représentants de nos colonies au Parlement national, nous venons vous supplier de sauver notre grande et chère Patrie dans l’honneur, dans la dignité et dans le respect de la parole donnée : Vive la France.

Alors que le premier camp serrait la main de l’envahisseur nazi et le servait au delà de ses demandes. L’autre camp, dans la dignité, refusait d’abdiquer, offrait sa vie pour sauver la Patrie. Quel est le Français, mais non seulement, l’homme, qui peut hésiter entre ces camps,

Pas une seconde d’hésitation: Tous contre la milice Issue de la naissance de l’Etat milicien en 1943: ceux qui l’ont créé, ont divisé la France. Pire, après en avoir condamné une grande partie et l’avoir livrée à l’occupant NAZI, ils n’ont maintenant de cesse, que de la voir à nouveau à genoux, pour mieux la contrôler, l’endoctriner, la pacifier, l’écraser.

Si la guerre de 14 a unifié la France celle de 40, à cause de Vichy, de son Etat milicien et de sa collaboration avec l’ennemi, l’a séparée en deux camps
Ces gens aujourd’hui voudraient nous parler de la France qu’ils voudraient reconstituer, laquelle? Celle de Laval, de Doriot. Celle qui permettrait à un nouveau Pétain de promulguer des textes constitutionnels (jamais proposés au peuple) qui abrogeraient ceux de la République afin de s’attribuer tous les pouvoirs législatifs et exécutifs.

Ceux qui pensent que cela ferait du bien d’essayer pendant quelques temps, ne se rappellent pas, qu’une fois au pouvoir, ces gens ne le quittent que par la force et toujours en créant un bain de sang

Attention danger: une assemblée a accordé des pouvoirs à Pétain, sorte d’onction accordée par des élus du peuple. Hitler est arrivé au pouvoir par les urnes et la déficience mentale d’un Président trop âgé, Mussolini, mégalo de son prénom, avec ses 40 000 chemises noires a été appelé par un Roi, totalement dépassé par les événements, et incapable de gérer une situation.

Il a fallu, pour se débarrasser de ces assassins, des millions de morts, des pays ruinés, et puis la découverte du pire, les camps ,d’extermination et la colossale entreprise de destruction, d’une race, de résistants et de handicapés. Car ils ont voulu se débarrasser aussi des handicapés afin de rétablir des budgets et de limiter des dépenses. Qui peut accepter cela? PAS UN SEUL FRANCAIS

Jamais la France, la vraie, celle de la résistance, de Bir Hakeim, celle qui est allée chasser le nazillon jusque sur les pitons du nid d’aigle, n’acceptera
l’ordre proposé par la clique revancharde

Alors les indécis, ceux qui osent dire que le temps à passé, que ce ne sont plus les mêmes, attention: l’idéologie est restée la même.
Mais aussi, ceux qui ne se déplacent pas pour voter, Tous responsables et coupables: pleurer ensuite, ne servira à rien.

Attention, regardons ce qui s’est passé en Grèce: il est facile de poser les bonnes questions, mais beaucoup moins facile d’y apporter les bonnes réponses. Alors les choses se rétabliront non par des hurluberlus imprégnés de leur importance, quand je vois la tronche de Bénito, non mais quand même, nous ne sommes pas de ce monde.

Notre France à nous, est celle du 18 juin, des discours de Brazzaville, de Bayeux, de Phnom-pen. Elle est opposée à Montoire, au vel d’hiv et à toutes les atrocités commises par des malades mentaux, qui n’auraient jamais pu exister politiquement, sans le pire moment de notre histoire, qui ne fût pas celui de la défaite, mais celui de la collaboration.

Henri Fouquereau

Président du Comité Directeur du Rassemblement du peuple français

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